Monday, September 18, 2006

Phthonus

Tu me tues Minerve.
Ta lumière sombre,
voûte de mes rêves,
de pénombre elle m'éclaire.
De feu tu me guéris,
de glace tu m'irradies.
Tes ronces m'enlacent,
tes semonces m'écrasent.
Tes yeux de fenêtre
plus que mes rêves,
volent partout. Moi
je me meurs dans mes bras.
Toi, tu vas mais ne viens pas.
Quoi? Je cours, toujours.
Je m'épanche de froid.
Je te sue mon pain
mais tes fenêtres fades
s'en délectent, m'en rendent malade.
Ainsi je fonds de cascades,
façon pauvre de me soigner.
Mais dans quelques soleils,
finissant, émancipé du sommeil.
Au revoir triste Amour, va!
qu'un autre fleurisse tes pas.

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